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Procrastiner ne fait pas de toi un(e) flemmard(e) !

Procrastiner ne fait pas de toi un(e) flemmard(e) !

Hello à toi !

Jeudi dernier, j’ai animé un atelier auprès d’indépendants IAD (des agents immobiliers).

Un groupe extra de 8 personnes volontaires, avec plein d’envies… et pourtant, souvent freiné·e·s dans leur passage à l’action.

Alors je te partage ici ce qu’on a traversé ensemble, parce que je suis presque sûre que ça va faire écho.

👉 Spoiler : procrastiner, ce n’est pas un manque de volonté.

Et encore moins un signe de flemme.


Pourquoi nous procrastinons ?

En creusant avec eux, 3 grandes raisons sont revenues, très humaines et très universelles :

1. La projection mentale

Cette projection mentale des tâches à faire est pénible, fastidieuse, difficile.

Quand tu penses à cette fameuse prospection terrain, aux appels à passer, à relancer ton réseau…

Tu ne te vois pas en train de réussir.Tu te vois en train de galérer.

Et forcément, ton cerveau te protège : il freine, il repousse, il évite.

2. Échec potentiel

Ces tâches vous mettent face à un potentiel échec.

Vous pourriez essuyer un refus, ne pas savoir quoi répondre, perdre la face.

Et donc… tu préfères ne pas y aller du tout.

3. Passage à l'action

Ta vision et/ou ton “pourquoi” n’est pas clair ou pas assez motivant pour passer à l’action.

Tu sais ce que tu dois faire, mais tu ne réponds pas profondément à pourquoi tu veux le faire.

Et s’il n’y a pas d’envie viscérale derrière… tu lâches à la première contrainte.


Ce qu’on a fait ensemble

On est parti d’un exercice simple d’apparence :

👁️
Se projeter à 1 an dans leur vie pro en imaginant qu’ils atteignent complètement leurs objectifs.

Ils ont imaginé leur quotidien, les opportunités saisies, les succès.

Ils ont ressenti la fierté, la liberté

En réalité, ils ont ressenti l’émotion particulière qui les habite à l’idée d’avoir pleinement réussi.

Et c’est ça qui fait la différence.

C’est beaucoup plus puissant de se connecter à son système émotionnel plutôt que de rester dans le mental.

“Qu’est-ce que je ressens si j’ai vraiment réussi à atteindre ce que je souhaite ?”


Mais inutile de se voiler la face : une fois cette vision activée, les obstacles reviendront.

Et oui… la fameuse procrastination.


Alors qu’avons-nous fait ?

Ce qu’on a fait, ce n’est pas supprimer les freins.

C’est apprendre à les reconnaître :

Qu'est-ce qu’on a tendance à faire face à une tâche pénible et difficile ?

Et surtout, on s’est entraîné à coexister avec eux.

Les regarder en face, sans jugement.

Puis, chacun s’est entraîné à mobiliser une ressource intérieure aussi solide qu’un roc face à une contrainte.

Parce que ce n’est pas malgré les obstacles qu’on avance.

C’est grâce à eux.

C’est dans l’adversité qu’on affine notre posture, qu’on ajuste nos actions, qu’on devient plus compétent… et donc plus confiant.

On ne se muscle pas en fuyant la contrainte.

On se muscle en la traversant, en chutant, en réessayant.


Et toi dans tout ça ?

Demande-toi aujourd’hui :


Si tu réponds OUI à l’un de ces points : c’est ok. Tu es humain·e.

Mais ne reste pas là.

Clarifie ton « pourquoi »

Visualise ce que tu veux vraiment vivre

✔ Demande-toi : “Et si j’avais déjà réussi ?”


Parfois, ce n’est pas plus de rigueur qu’il nous faut.

C’est plus de clarté.

Et un levier émotionnel plus fort.

Si tu veux qu’on creuse ensemble ce qui te bloque, ce qui te limite, ce que tu pourrais transformer, tu sais où me trouver 💬

👉 Pour aller plus loin


Estelle Caine
Praticienne PNL certifiée
projet@estellecaine.com